LE LETTRISME

LES THÉORIES DU LETTRISME

Accueil

Les créations

Archives

Liens

Le site

Introduction

Philosophie

Logique

Poésie / Musique

Peinture / Sculpture

Roman

Photographie

Cinéma

Théâtre

Danse / Pantomime

Architecture

Économie politique

Mathématique

Chimie / Physique

Psychologie

Linguistique

Médecine

Érotologie

Technique

Théologie

Conclusion

LA MATHÉMATIQUE

 

 

Déjà intégrées à la structure totale de la notation hypergraphique, avec Les Nombres, en 1952, avec Amos ou Introduction à la Métagraphologie, en 1953, c'est avec Introduction aux mathématiques des nombres vagues (mous), des rapports inexacts (hyper-exacts) et à notation hypergraphique, déposé à la Bibliothèque Nationale en 1968 et publié en 1975, qu'Isidore Isou va élargir et bouleverser les mathématiques de manière spécifique.

Introduction à un traité de mathématiques (1964) précédée de Explication et développement de mon apport dans les mathématiques (1952- 1972), publié en 1973, reprend l'ensemble de ses créations dans ce domaine, qu'il définit comme la science du calcul des éléments purs, objectifs, de leurs descriptions et de leurs combinaisons.

 

Sur ce fondement, le nouveau système divise ce territoire : en élémentique, représentant le secteur des composants ; en rapportique ou secteur des associations ou des relations ; en calculique ou solutique, secteur d'identification des résultats des opérations ou des problèmes mathématiques ; et enfin, en structure de notation.

 

Dans la dimension de l'élémentique, Isidore Isou apporte la structure des non-nombres ou des nombres mous conduisant à des explorations inusitées devant lesquelles la totalité des nombres acquis représente une partie postérieure fragmentaire.

Dans la dimension de la rapportique, il révèle les relations absurdes, inexactes ou hyper-exactes fondant des lois de super-composition kladologique, la multi-distinction, etc.

Dans la calculique ou la solutique, il propose l'élargissement des répertoires ou des lexiques de détermination des réponses aux explorations inédites.

Dans la dimension de la notation, le système neuf s'exprime à travers la super-écriture ou l'hypergraphie, fondée sur l'intégralité des transcriptions acquises et à venir qui apporte aux expressions des éléments purs, en même temps que la beauté visuelle, un surcroît de précisions et de richesses en possibilités d'interprétation.

Dans le secteur particulier de la géométrie, Isidore Isou propose, dès 1968, plusieurs principes inédits embrassant la vision réelle, mais également imaginaire de ce domaine. Ces principes seront développés, avec le dépassement du point d'Euclide par le système para- ou hyper-stigmatique et la description de l'univers moléculaire, atomique et infra-atomique de la géométrie, dans Introduction à la géométrie para-stigmatique (1979), qui est le premier essai sur la conception de la géométrie anoptique ou invisible.

 

Roland SABATIER

 

 

Sélection bibliographique d'Isidore Isou :

 

Le Bouleversement des Mathématiques (I et II) (Galerie socio-expérimentale, 1964).

Introduction aux mathématiques des nombres vagues (mous), des rapports inexacts (hyper-exacts) et a notation hypergraphique (Bibliothèque nationale, 1968, Lettrisme n° 46-48, oct.-déc. 1975).

Introduction à un traité de mathématiques (1964) précédée de Explication et développement de mon apport dans les mathématiques (1952-1972) (Editions PSI, 1973).

Introduction à la géométrie para-stigmatique (éd. Lettristes, 1979)

Introduction à une restructuration des mathématiques (éd. G.P. Broutin, 1986)

Brèves notes sur l’hyper-taxis (le super-ordre) et l’hyper-ataxia (le super-désordre) dans les mathématiques (Éd. G.P. Broutin, 1987)